Un week-end à Barcelone

19 h 35 Chantal et Sylvain 0 Comments

VENDREDI, 21 mars (Jour 354) au
DIMANCHE, 23 mars (Jour 356)


Après leur journée de boulot, Charlotte et Siméon nous rejoignent à Carcassonne jeudi. Colette et Jean-Marc les ont évidemment très bien reçu : cœurs de canard, magret et du bon vin. On partit tous au lit bien repus!


Vendredi matin c'était le grand départ vers Barcelone avec juste avant, un arrêt à la frontière pour faire le plein d'alcool et de bouffe pour nos apéros (ne perdons pas nos bonnes habitudes françaises). Arrivés à notre logement, nous étions satisfait de notre location et surtout de la terrasse (Penthouse centric / terrasse privée sur airbnb). L'appartement est bien situé et le stationnement intérieur fut le bienvenue (je ne vous souhaite pas de vous chercher un stationnement dans les rues de Barcelone : mission impossible quoi).

On part donc enfin visiter Barcelone ; la vieille ville, les ramblas, la marina et la plage. On pris ensuite le téléphérique de Montjuïc, même si la file d'attente ne nous faisait pas rêver... la vue du Montjuïc en contrepartie en value la peine! À la fin de ce parcours justement, on se pausa pour un verre, question de profiter du panorama un peu plus longtemps. La soirée commençait à tomber, on continua notre marche jusqu'à leur célèbre piscine olympique. Une piscine extérieure d'où le monde entier pouvait admirer la vue sur Barcelone, tout en admirant bien sur la performance des plongeurs (regardez l'image de la ''piscine municipale'' sur ce lien). Même si nous suivions Siméon avec peu de confiance, on tomba finalement sur la Place d'Espagne par le haut. On remercia Siméon pour sa bonne idée, ca nous avions une vue magnifique sur les fontaines animées avec sons et lumières. Après avoir profité de ce spectacle, on fit un passage obligé à l'appart pour atterrir ensuite dans un resto italien (oui-oui on sait : on est en Espagne... on s'est juste laissé influencer par une reco de notre hôte). Après notre souper, pendant que nous les filles on essayait de retrouver notre chemin pour rentrer se coucher (merci à Charlotte pour son indéniable sens de l'orientation, et pour ces fous rires), les hommes découvraient un excellent bar à cocktails! Bar dans lequel, nous allions terminer notre virée (mais on y reviendra plus tard).

Samedi matin, un réveil tardif avec un petit déjeuner sur la terrasse. On se dirige vers le Parc Güell. Encore une fois, Siméon voulait qu'on débute la visite par le haut (...). Après avoir marché quelques rues au hasard, et monté monté des marches pour finalement arriver à la sortie du fameux parc par le haut : on vit un escalier roulant que tout le monde empruntait pour se faciliter la vie (...). Bref, on est touristes ou on l'est pas hein?! Dans tous les cas, nous étions dans un superbe endroit avec une belle vue sur la ville et le parc lui-même. On découvre à la fin de notre visite que la partie de la terrasse de Gaudì (Banco del mirador) est devenue payante : 8€! Billets que vous pouvez acheter en ligne ou bien à l'entrée du parc. Nous étions sous le choc, on trouvait ce montant vraiment abusé (en espérant que les barcelonais puissent au minimum en bénéficier gratuitement?!). Donc si vous voulez être sur cette scène du film L'Auberge Espagnole ou bien voir la fameuse salamandre alors ; il faut payer maintenant!

On s'arrête pour manger des tapas en chemin, on s'en tire à 20€ pour 4 personnes. Ça incluait 3 grosses pintes et 1 verre de vin pour moi. En passant, le serveur m'avait posé la bouteille à côté de ma coupe (j'aurais donc pu me resservir gratuitement - j'en revenais juste pas). Direction La Sagrada Família! Une importante église, jamais terminée par l'artiste et qui est toujours en construction d'ailleurs. Pour finaliser l'œuvre de Gaudì, les artistes d'aujourd'hui n'ont qu'une maquette donc, difficile de savoir ce que l'artiste penserait des travaux en cours... Ce que nous avons pu observer de l'extérieur, est que malheureusement, ils ne reprennent pas les pierres originales et construisent la suite en béton! (L'histoire de ce temple est passionnante, je vous laisse consulter le lien Wikipédia de La Sagrada Família.)

Notre coup de cœur du week-end, fut la visite d'un immeuble conçu par Gaudì (et oui, encore lui). On débuta la visite de La Pedrera par la terrasse sur le toit, puis avec le grenier qui exposait ses plus belles réalisations et enfin on entra dans un appartement d'époque laissé tel quel. Que dire, à part que cet homme était un génie!!! (Le nom de l'immeuble en question m'échappe... mais je mettrai l'info à jour sous peu.)


On verra le coucher de soleil sur les anciennes arênes et on retourna à l'appart pour notre traditionnel apéro. C'est Siméon qui eu la patience de nous préparer les mojitos! Pas besoin de vous mentionner que nous étions déjà de bonne humeur avant de se rendre à notre dernier resto ;-) Au Bar Ramon, on mange des tapas depuis 1939! Et nous étions bien content d'avoir réservé la veille. La bouffe est excellente, leur bière est bonne et notre coup de cœur fut pour leur filet de bœuf avec foie gras. Lorsque j'ai commandé mon café Baileys, encore une fois, on me laissa la bouteille sur la table! Cette fois ci, je (on) n'ai pas hésité à me resservir. C'était le moins chers café à 2€ de ma vie! Ah oui et... on fut les derniers à quitter le restaurant ce soir là.

Les hommes nous amenèrent dans leur fameux bar à cocktails : le Dòmino Bar. On ne pouvait pas mieux tomber pour notre dernière soirée ; des cocktails préparés avec soins par la propriétaire et tous aussi originaux les uns que les autres. Et là aussi, on fut les derniers à quitter le bar ce soir là... ;-)

Comme si nous n'en avions pas assez, on continua de descendre quelques verres sur notre terrasse à l'appart. Est-ce ''ça'' l'euphorie de Barcelone? Quelques détails me manquent, mais il est facile d'imaginer que le réveil dimanche matin fut difficile (spécialement pour Siméon). Ménage rapide et valises, pour récupérer la voiture et aller déjeuner dans un resto de quartier - un peu trop chic pour notre appétit.

Un retour vers Carcassonne, où Sylvain prit le volant tandis que Siméon essayait tant bien que mal de récupérer et que Charlotte trouvait soudainement son 2e niveau d'énergie tout en essayant de contrôler son débit de conversation (bref, Sylvain était aux anges quoi).

Petit anecdote hors du commun ; à la frontière, on se rappellera d'une averse de slush (visionnez la vidéo pour l'ambiance)!

On a tous tellement bien survécu à Barcelone... qu'on pense maintenant remettre ça à Végas! (hein Charlotte?)



@Siméon et Charlotte : Merci pour votre belle compagnie! On se refait un voyage avec vous n'importe quand!








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En France, on ski en famille!

16 h 26 Chantal et Sylvain 0 Comments

SAMEDI, 5 mars (Jour 338) au
SAMEDI, 15 mars (Jour 337)

Une semaine de ski dans la famille à Sylvain, c'est une tradition qui se perpétue depuis plus de 25 ans! Le chalet et la destination peuvent changer, cette année nous étions dans les Pyrénées, dans un gîte réservé juste pour nous.

La première soirée on souligna l'anniversaire de Mathieu, mais le frère à Sylvain ne fut pas le seul à recevoir des cadeaux... Nous avions rapporté du Népal des foulards pour les femmes et des bonnets pour les hommes. La fondue aux fromages fut notre premier plat de résistance en France! On était gâté, car ça faisait environ 1 an que nous n'en avions pas mangé (le choix et le prix des fromages en NZ n'est pas très accessible disons).

Chaque matin, tout le monde avait droit à un chaleureux accueil à la salle à manger par l'équipe des lève-tôt ; mamie Renée, sa soeur Jeanne, et tous ceux qui se rajoutait au fur et à mesure. Il ne manquait jamais de baguettes, et un chariot de confitures était à notre disposition. Attention, c'était des confitures préparées maison par les dames ; figues, marron, rhubarbe, mirabelle et pommes, agrumes, cerise, et sans oublier le fameux miel de Louis! 

La première sortie de groupe fut du ski de fond, un 13 km qui parut interminable pour certains (surtout pour Marine, qui se jure à chaque année de ne plus en refaire). Tout les sportifs, même Sylvain et son cousin Jean-Jacques (oui-oui), ce sont retrouvés sur les fesses au moins une fois. Le jour suivant, ce fut les sorties de ski et les repas qui se sont enchaînés ; confit de canard, raclette, lasagne, tartiflette, civet de sanglier... Et là, je ne vous mentionne même pas les apéros en détails! Bref, même le ski ne venait pas à bout de toute cette nourriture et alcool.

En soirée, il était facile de s'occuper avec l'énergie de Hugo et Julie, le babyfoot et les fameuses parties de Time's Up (je ne nommerai pas ici les mauvais perdants, mais nous on les connait hehe). 

Quelques moments entre nous à ne pas oublier ;

- Les débuts de Hugo en ski
- L'arnica, qui fut très pratique et surtout convainquant pour guérir les bobos de la petite Julie 
- Le chien du voisin qui aimait bien que Hugo lui lance des boules de neige
- Les chansons de Noël que Julie aimait bien chanter (bien que nous sommes en mars, faut pas chercher à comprendre...)
- Les deux baignades dans les spas de St-Thomas 
- La découverte du iPad par Hugo
- Julie qui défiait Louis (et plusieurs autres) avec son redoutable cri de Lion
- La visite de Stéphane et des jumeaux (sans oublier son généreux et bon foie gras)
- L'amour inconditionnel de Julie pour les mascottes de la Formiguères, qui vient évidemment avec la grande patience de Fanny
- La compétition en glissade des hommes, qui mit fin à la vie du bolide 
- L'excellent pique-nique à l'église du village, avant de repartir chacun de son côté

Voilà ce qui résume notre semaine de ski en famille...

Merci à vous tous pour cette superbe semaine... On compte bien faire partie de la prochaine édition! D'ici là, je vais me prendre des cours de ski ;-)




PS.: Merci à Fanny pour ses photos! Je rajouterai à l'album les photos de Geneviève et Jean-Jacques que je dois récupérer. Vous reviendrai donc voir les ajouts à l'album bientôt :-)

PPS.: Pour ceux qui y était, si j'ai oublié des moments marquants alors écrivez-moi! que je puisse les ajouter.

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Bhaktapur et nos derniers jours à Kathmandu

04 h 48 Chantal et Sylvain 0 Comments

MERCREDI, 5 mars (Jour 335) au
VENDREDI, 7 mars (Jour 337)

Visite de Bhaktapur

Après notre trek sur le Mardi Himal, nous étions revenu à Kathmandu. Franchement, nous n'aimions pas l'ambiance de cette ville ; le bruit incessant des klaxons, la difficulté de marcher dans ces rues si étroites et trop achanlandées, la malpropreté... Nous étions heureux d'avoir découvert cette ville certes, mais honnêtement, après 1 journée ou 2 vous en avez assez (du moins dans notre cas)! De plus, nous avions dû changer d'hôtel. Nous étions seulement à 1 coin de rue de notre ancien hôtel, sauf que ici, il n'y avait pas de petit jardin extérieur. Même si la terrasse sur le toît, où nous étions maintenant, nous donnait une vue 360 sur la ville, celle-ci n'était pas si confortable et chaleureuse que ça (à moins que ce soit l'ambiance de la ville qui ne nous faisait pas rêver?). Dans tous les cas, nous avions besoin de sortir et voir autre chose avant de s'envoler pour la France le 7 mars (il nous tardait tant la France...).

On décida de visiter la ville de Bhaktapur
à moins de 15 km de Kathmandu. Non seulement nous avons payé 1000 roupies pour s'y rendre en taxi, mais nous avons dû payer 1500 roupies chacun pour la visiter! Et oui, cette ville est payante pour les étrangers. Nos impressions?  Ils ont su garder les temples en bon état sans construire et moderniser la ville à outrance, mais ça reste chers pour ce que c'est. Chaque ville touristique vient avec son lot de gens qui quête, et ici, les jeunes enfants sont très habiles et s'approchent de très (trop) près des touristes disons.

Je ne vais pas me prendre la tête 
à vous décrire Bhaktapur, alors voici deux liens que j'ai trouvé intéressants ;
- Mon nuage, 
Les voyageurs vous recommandent les meilleurs lieux à voir à Bhaktapur
- Wikipédia, Bhaktapur 

Après 2 heures de visite nous avions fait le tour de Bhaktapur... on se pose pour manger et étirer le temps avant notre retour à Kathmandu. On trouve un lot d'autobus à la sortie de la ville, et on revient à Kathmandu pour 25 roupies chacun (je vous rappelle que notre taxi nous en avait coûté 1000! et ce avec négociation, car ce dernier voulait nous y amener pour 1500 roupies au départ).


Sur la fin de Kathmandu, et du Népal

À la fin de l'album photo, vous avez d'autres images de Kathmandu. Pouvez-vous sentir la différence d'ambiance et de surpopulation? Nous n'avions plus envie de marcher toute la journée, on s'enfermait un peu dans notre chambre et si on sortait, c'était pour rester dans le quartier de Thamel. Malheureusement, avec ces coupures d'électricité il nous était difficile d'avoir internet à des heures décentes, et pour couronner le tout, je ne me sentais pas très bien depuis quelques jours... J'aurai quitté le Népal en allant vomir dans les toilettes de l'aéroport de Kathmandu (et non mesdames, je ne suis pas enceinte!). Un virus qui heureusement, se terminera pour notre arrivée en France plus tard.

Haaa la FRANCE... here we come! :-)


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Mardi Himal Trek

05 h 39 Chantal et Sylvain 2 Comments

MARDI, 25 février (Jour 327) au
LUNDI, 3 mars (Jour 333)

Jour 1 - Arrivée à Pokhara

Ce matin là, notre guide venait nous chercher à 7h du matin en taxi, pour se rendre au bus. Si vous aviez vu tous ces bus alignés les uns après les autres... Des bus locaux ainsi que des bus de touristes qui se rendaient dans différentes régions. Pour notre part, nous allions à Pokhara, un 6 à 7 heures de bus pour 200 km. Notre hôtel, une fois arrivé là-bas était correct; une douche chaude et du papier de toilette inclut, "wow". On a fait du lèche-vitrine et sommes allé jusqu'au lac, où des touristes faisaient des tours de chaloupes. Nous avons suivi notre guide Bikram, et son beau-frère dans un restaurant local pour souper. Bikram nous explique que son beau-frère nous accompagnera sur le trek, car il est guide aussi et veut apprendre le chemin du Mardi Himal. Pour votre info, ce trek est très jeune. (On découvrira plus tard, les avantages et inconvénients que cela implique).



Jour 2, 3 et 4 - Australian Camp, Forest Camp, Low Camp & High Camp

Au niveau de ce parcours, on peut vous dire qu'il est beaucoup moins touristique. C'est très jolie de passer dans la montagne, à travers différents villages. À chaque étape du trek, il y a des habitants qui vous accueillent dans leur modeste lodge et restaurant. Seulement, ne rêvez pas d'une douche chaude et d'un feu de foyer dans votre chambre, c'est inexistant. Parcontre nous étions surpris côté bouffe, les quantités sont généreuses et c'est ma foi très goûteux comme cuisine. Ce trek est très jeune, donc d'ici quelques années, ce devrait être très différent côté commodité. En bref, on monte toujours dans la forêt de lodge en lodge. Le bas du trek reste quand même un peu sale malheureusement; il y a des déchets un peu partout sur les bords.

Il y a deux chansons que notre guide aime bien faire jouer sur son téléphone; "Je suis malade" interprété par Lara Fabien, et "La vie en rose" de Édith Piaf. Comique hein? Il est carrément fan... On lui a dit de visionner "La Môme"avec Marion Cotillard, il ne devrait pas être déçu et en plus c'est bon pour son français. Et oui, il apprend le français. Il n'est pas si mal, même si parfois (souvent) il faut le reprendre... Par exemple, on lui a appris à jouer au Yahtzee, et au lieu de dire "petite série", il disait "petite chérie" ;-) Bref, je vous passe d'autres erreurs de grammaire mais l'important est que, nous avons créé un champion de Yahtzee!!! Même Sylvain n'en pouvait plus d'accepter ses demandes pour jouer, alors j'ai dû me dévouer à la fin. On lui offrira nos dés à la fin du trek, il pourra perpétuer notre rituel au Népal ;-)

Notre soirée à Forest Camp fut un peu spéciale, c'était le Shiva's Birthday. Il faut savoir que une grande partie de la population est hindouiste, et le fait particulier de cette journée est que la marijuana devient légale pour 24h au Népal (bon on s'entend, cette célébration est plus profonde que ça mais on vous laisse faire vos recherches hehe). Par exemple à Kathmandu, nous savions que des milliers de personnes étaient réunis pour l'événement. Bref, pour nous ce fut tout de même plus calme, à 2600 mètres d'altitude, au petit lodge avec les habitants du coin.



Jour 5 - Le Jour J, et descente vers Siding

On se lève à 6h30 du matin pour notre déjeuner, je peux vous dire que ce n'était pas facile de quitter nos duvets dans lesquels nous avions tant bien que mal emmagasiner un peu de chaleur ;-) Une partie de la montagne était couverte, et une fine neige commençait à tomber... Suspense, arriverons nous au base camp ou non? Notre guide décide d'attendre un peu, à 10h on saura. On se pèle dans la cabane et ils n'allument même pas un feu! J'ai l'air de me plaindre, mais Sylvain peut confirmer que ce froid n'était pas facile pour personne. Finalement, après une tentative de montée jusqu'à près de 4 000 mètres, on rebroussa chemin. Nous n'aurions pas eu de vue, donc à quoi bon. En principe ce matin là, on aurait dû atteindre le basecamp Mardi Himal (l'objectif ultime) et redescendre dormir au High Camp, pour une journée de 5h au total. Au lieu de cela, on allait redescendre et quitter le High Camp, ce qui allait nous sauvait 1 journée de randonnée sur ce trek.

Après 2 heures de descente, on s'arrêta dîner au Low Camp. Il y avait enfin un feu chaleureux dans ce refuge, ce qui fit toute la différence sur notre humeur :-) On a eu beaucoup de plaisir à rencontrer un couple d'Angleterre, retrouver les deux italiens puis le couple français de Dubaï. Bon timing, car durant notre social et notre repas, nous avons épargné la grêle qui tombait à l'extérieur! 

Ensuite, un autre 2 heures de descente pour arriver à Siding, dans un méga lodge en construction. Ça semblait au premier abord spacieux et confortable, mais on s'était emballé un peu trop vite; il n'y avait pas d'eau chaude, ni de foyer dans le salon principal. Pas grave, on acheta comme d'habitude un sceau d'eau chaude pour 200 roupies, c'est un minimum pour faire sa toilette. Franchement j'ai beau être québécoise, mais je ne sais toujours pas comment ils font pour vivre dans ce froid! On voit les enfants en gougoune, alors que nous on s'habille comme pour aller au ski ;-).Sylvain a chopé le rhume, et moi ça va pas mieux... c'est pas pour faire pitié mais on a hâte au confort de la France!!! Plus que 2 jours de rando, allez... on prendra une douche chaude en ville bientôt! Cette nuit là, Sylvain a mis la couverture de survie par-dessus son sac de couchage. La chambre était correcte, mais il manquait deux fenêtres; alors c'est comme si on couchait dehors à 2 000 mètres d'altitude ;-)



Jour 6 - La plus belle journée au village de Lwang

Ce fut selon moi notre plus belle journée sur ce trek. On a traversé la vallée, et marché à travers les champs de riz et de thé, en croisant ici et là des villageois vivant dans la montagne. Ils ne voient pas souvent de touristes et ils sont curieux! Il suffit de joindre les deux mains et dire "namaste" pour les saluer. Ils le font souvent avant vous avec un grand sourire, même si vous êtes très loin! C'est ce jour là qu'on a pris le plus de photos. Arrivé à notre lodge au village de Lwang, ils n'avaient pas de menu pour commander... Une chance que notre guide était avec nous pour communiquer. On a vu les femmes aller chercher les légumes directement dans le jardin, pour nous préparer notre dîner. En passant, leur thé noir est exquis; c'est une spécialité de la région.

Ensuite une autre "douche" avec un sceau d'eau chaude et nous étions repartit pour un 20 minutes d'escaliers. On a transpiré à grosses goûtes, mais nous avions une vue imprenable sur le village, la culture de thé et les montagnes. Dans la montée, j'avais enlevé ma veste car il faisait chaud. J'en profite pour valider avec notre guide, si mon t-shirt sans manches était déplacé pour les villageois. Il me confirme que oui, les femmes doivent porter des vêtement longs. Il avance même que le couple français que nous avions croisé en montagne, n'était vraiment pas bien vu car ils se montraient trop d'affection (il faut croire que leur comportement avait vraiment choqué notre guide et d'autres népalais). Sur ce point, Sylvain et moi faisions toujours très attention; pas de signes d'affection en public au Népal, ni en Thaïlande.

De retour à notre lodge, on se fait d'autres games de Yahtzee. Notre guide avait initié son beau-frère la veille, donc nous étions maintenant 4 à jouer. Veut veut pas, ça avait attiré quelques villageois curieux, et nous avions maintenant un public ;-) 

Petite parenthèse... Vous vous rappelez le "luxe" du papier de toilette au Népal? Et bien, même si il faisait plus chaud aujoud'hui, nous étions toujours enrhumés et comptions forcément chaque feuilles de papier en moins qu'on utilisait pour se moucher... Bref, on espèrait avoir assez de papier de toilette pour terminer notre trek! Comme quoi en vacances, il y a de ces petits détails qui comptent parfois ;-)

Pour le souper, nous sommes invité dans la maison des propriétaires. C'est cette même famille qui tient le ''dépanneur'' du village, donc on peut considérer qu'ils sont aisé. Les femmes nous offrent des coussins pour nous asseoir sur le sol. Après un moment, j'avais mal aux jambes d'être assise en indien (imaginez Sylvain), donc je m'étire un peu en les allongeant mais... Bikram me dit que ce n'est pas poli et sous-entend de les recroiser tout de suite. Oups. Les femmes sont accroupies près du feu et cuisinent. On échange quelques questions... On apprend que leurs enfants sont à l'université, et eux apprennent que nous ne sommes pas marié, mais nous sommes plus que des amis... Bref, c'est un statut de couple quelque peu nébuleux pour leur culture ;-) Bikram nous explique que les mariages d'amour au Népal ont lieu depuis une dizaine d'année seulement. La plupart des mariages sont encore arrangés (à plus de 60%). Le repas est enfin prêt et c'est délicieux! Ils nous donnent des ustensiles, mais eux mangent avec leurs mains. C'est spécial de voir ça. À la fin du repas, une femme lave le sol, c'est la coutume après chaque repas. Nous avons droit aussi, à leur alcool maison; le Raksi. Cette journée parfaite ne pouvait pas mieux se terminer, c'est-à-dire, un repas partagé avec et chez des locaux.


Jour 7 - Le retour vers Pokhara

Ce matin-là, Sylvain et moi avons remonté les longues escaliers pour profiter du lever du soleil, à la plantation de thé en haut du village. C'était sublime. Ensuite c'était le grand départ en Jeep (l'autobus officiel du village), sur lequel nous étions bien accroché sur le toît. Et oui, il n'y a pas de place pour tout le monde. On a reprit le bus vers Pokhara, sur la fin de notre périple.



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