Tama Lakes & notre jour de l'An!

14 h 01 Chantal et Sylvain 0 Comments

MARDI, 31 décembre (Jour 271)

Sylvain réveilla les troupes à 6h30. La mission du jour est une randonnée de 6h, pour atteindre les Tama Lakes dans le parc Tongariro. À la fin de cette expédition, il nous faudra encore un bon 3h de route, pour se rendre jusqu'à notre chalet pour la veille du jour de l'An!

Au menu ce matin, du gruau avec des bleuets et du pain. Mathieu râla, mais s'est résigné assez vite lorsqu'il a compris qu'il ne mangera rien d'autre avant midi. Jean-Marc quant à lui, a carrément refusé d'en manger, et se prépara un chocolat chaud avec une tartine.


On entame notre ascension vers 9h. Au loin, on peut bien apercevoir le volcan Ruapehu, alors que le Ngauruhoe est recouvert de nuages. Après 2h30 de marche, la vue de la chute et du premier lac nous encourage. Néanmoins, la faim se fait sentir. Il nous reste une dernière montée pour apercevoir le deuxième lac. Cette fois le vent souffle comme jamais. Le bout du volcan Ngauruhoe se dégage un tantinet (on a de l'espoir). On redescend pique-niquer au premier lac. On s'arrange pour servir en premier Mathieu ; question de survie tsé ;-) Ça a certainement eu de l'effet car plus tard, il fut le premier à prendre en photo Ngauruhoe complètement dégagé. Le chemin du retour nous parut plus long, heureusement la vue de la chute en valait le coup d'en bas. Je peux vous dire que les Raynaud étaient un peu plus silencieux... Sauf Colette et Sylvain, qui papotaient en arrière. Dans tous les cas, on est venu à bout de leur énergie, car la première demi-heure dans la van fut la plus paisible depuis le début de la grande aventure. Il nous tarde de profiter du chalet!

Cette fois, c'est Jean- Marc qui conduisit le plus longtemps. Ça s'est relativement bien passé, mis à part quelques coups de klaxon pour on ne sait pas trop pour quelle raison (...). Sylvain en a profité pour dormir à l'arrière, Marine et Mathieu pour immortaliser la scène sur photo. Malgré le fait que nous avions fait les courses la veille, on devait s'arrêter acheter quelques peccadilles. Qui dit bouffe, dit aussi beaucoup de volontaires chez les Raynaud. Sylvain ne pouvait pas refuser à son père de l'accompagner au supermarché...et sa mère n'a pas pu s'empêcher de les rejoindre prétextant une ''envie soudaine de balade'' (...). Disons qu'à leur retour, il y avait beaucoup plus de vivres que prévu! De toute façon, on sait que rien ne sera perdu hein ;-)

Enfin... au chalet! Chacun aura sa chambre pour 2 nuits ; quel bonheur! C'est là qu'on réalise à quel point on est rouge! On était pourtant chaudement habillé à la montagne, mais avec le facteur vent, nous n'avions pas réalisé le soleil sournois. Une fois l'épaule d'agneau au four, on n'avait qu'à traverser la rue pour arriver près de la falaise. D'un côté, le Mt Taranaki dégagé et de l'autre, le coucher de soleil... Quel beau tableau. Par un heureux hasard, des kiwis d'origine écossaise arrivent et nous demandent si leur père peut jouer de la cornemuse. C'est leur tradition. Le vieil homme, en bon gentleman, vient nous serrer la main à tous. On est enchanté, et vivons ce moment solennel avec eux. Jean-Marc lui fait une demande spéciale, il termine donc sur l'air de l'hymne national de rugby Écossais. Le joueur de cornemuse a souhaité nous jouer "ce n'est qu'un au revoir..." Que nous avons tous entonné en se tenant les mains. Nous nous sommes quittés sur des vœux de bonne année, et Colette en a profité pour souhaiter ses vœux à sa façon dans leur langue : Happy New YEAAAAAAARRRR!!!!!!!!

Sur le chemin du chalet, Jean-Marc s'amuse à nous raconter des souvenirs de Colette ; lorsqu'elle était membre des majorettes de Trèbes! Et que c'est pour cela qu'elle dansait presque sur l'air de cornemuse. C'est le temps de l'apéro, on déguste les foies gras de mamie Renée et de Colette. Pas la peine de vous mentionner qu'on continuait de descendre notre cave à vins ;-) On est toujours à table lorsque le compte à rebours commence... Bonne Année!!! Tous explosés de cette journée, on alla au lit peu longtemps après (et oui, déjà). Juste avant, nous avions déjà annulé l'activité du lendemain, qui aurait dû être une marche de 5h près du Taranaki. Disons qu'on a tous besoin de se poser, car ces derniers jours ont été intenses... Une grasse matinée nous fera le plus grand bien!

On en profite pour vous souhaiter une Bonne et Heureuse Année 2014!

Ps.: Malheureusement, nous n'avions pas internet à ce chalet, donc impossible de vous écrire à temps... désolé!

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Geothermal Wonderland & Rafting

13 h 33 Chantal et Sylvain 3 Comments

LUNDI, 30 décembre (Jour 270)

On a quitté notre lodge à 8h30, pour rouler près de 3h jusqu'à Rotorua. Comment vous décrire le voyage... Long et bruyant?! Je vous laisse imaginer la complicité de la famille Raynaud ; chanter, crier, balancer de l'eau sur l'un puis sur l'autre, demander constamment "qu'est-ce qu'on mange?" ou bien "quand est-ce qu'on mange" Etc. Enfin arrivés à Rotorua, on pouvait déjà sentir l'odeur du souffre qui planait dans cette ville. Dans les sentiers de Geothermal Wonderland, on marcha un bon 75 minutes pour découvrir les différentes activités géothermiques du site. Assez impressionnant. Malheureusement, nous devions regarder la montre ce jour-là, car l'horaire était serré. On termina au pas de course pour repartir aussitôt dans la van, vers notre activité de rafting à Kaituna

Ce fut le baptême de rafting pour Marine, et pas n'importe lequel... Une chute de 7 mètres en rafting de la Kaituna River. Déjà ça commençait bien ; 6 adultes par raft, donc le compte était bon ;-) On débuta notre expédition avec un guide fort sympathique, et deux vaches à l'avant (vous comprendrez lorsque vous verrez les photos). On s'est vraiment bien régalé... Mais faut être honnête, on a tous eu une petite frousse lorsque notre raft s'est carrément retourné (et oui, après la fameuse chute de 7 mètres). D'ailleurs, Colette cherche toujours le coupable qui lui a balancé une pagaie sur la mâchoire lorsqu'on s'est retourné...

Heureux, on reprit la route. Mathieu nous parlait encore de son estomac (quelle surprise!). On s'arrête au supermarché, question de nourrir tout ce beau monde. Et évidemment, tout ce beau monde veut venir! (Super, exactement ce que Sylvain redoutait lol). Bref, on survécut à cette dernière activité de la journée ; faire les courses en famille ;-) 

Le repas familial fut animé, au Extreme Backpackers à Taupo. Deux bonnes bouteilles y sont passées. C'est toujours dans ce genre d'occasion qu'on apprend des histoires intéressantes ;-) Un petit jeu de carte pour terminer la soirée, et allez hop au lit, dans un autre dortoir à 6... (Et oui, la nuit sera courte - encore une fois).

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Le grand départ

13 h 24 Chantal et Sylvain 0 Comments

DIMANCHE, 29 décembre (Jour 269)

On savait qu'on allait être serrés, mais on aurait jamais cru devoir se débarrasser de nos deux coussins de surplus pour y arriver. Après que chaque coins et recoins furent maximisés, ça y est, on était enfin prêt pour le grand départ. C'était en même temps pour Sylvain et moi, une coupure de chez Matt chez qui nous sommes restés près de 9 mois. Il nous regarde partir, le sourire en coin, sûrement curieux de notre longue aventure ;-)


Sur la route vers Coromandel, nos touristes ont vite compris qu'en Nouvelle-Zélande il y a beaucoup de courbes! Les routes sont sinueuses, et chacun essayait de s'adapter au rythme dans la van. Malgré la température douteuse, le paysage était magnifique. On a changé notre plan d'aller sur la plage de New Chums Beach, car le risque de pluie semblait trop élevé. Nous nous sommes arrêtés en chemin pour manger des huîtres, et des moules fumées (spécialité de la région). On reprit la route, et Sylvain opta pour une petite plage sur le chemin pour le lunch. Sylvain et Colette furent les seuls courageux à se baigner. On a pu être témoin du baptême de bodyboard de Colette! Après cette pause, on alla directement à notre lodge ; un "spacieux" dortoir à 6 ;-) On s'informa de la route vers Cathedrale Cove, car elle semblait fermée à cause des inondations (il y avait eu une "heavy rain" la veille). Anyway, on avait grandement besoin d'une pause, donc on profita de la terrasse du pub avant de repartir. Finalement, la route était inondée oui, mais pas infranchissable. On s'est rendu à Cathedrale Cove avec succès. La lumière était belle, et nous avions tous amené nos maillots au cas. Mathieu fut le seul à ne pas se baigner, à sa défense, c'était assez frais... Encore une fois, notre guide surveillait l'heure! Sylvain voulait arriver dans les premiers de la marée basse à Hot Water Beach. C'est carrément là-bas qu'on mangea notre riz, et restes de baguettes et viandes froides. On était assez satisfait de notre "spa". Ce n'était pas trop le truc à Jean-Marc, qui a été assez patient pour tourner dans les alentours et nous attendre. Une fois sortis, notre "spot" déjà creusé valait cher... Et une famille s'est empressé d'y entrer.

Voilà, un deuxième jour en NZ pour la famille Raynaud.

Tout le monde alla au lit assez tôt, sauf Sylvain qui voulait lire un peu et moi qui débutait le classement de nos premières photos. Tout d'un coup, l'alarme incendie se déclenche. Sylvain bondit dans la chambre avec de gros soupçons vers sa famille (lol). Les pauvres, j'aurais aimé voir leur faces d'innocents. Ils n'avaient rien fait bien sûr! L'alarme incendie se déclencha deux à trois fois pendant la nuit (pour rien). Bref, une première nuit hors de Auckland un peu mouvementée.

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L'arrivée des colis

13 h 15 Chantal et Sylvain 0 Comments

SAMEDI, 28 décembre (Jour 268)

On alla les chercher à l'aéroport vers minuit. Ils étaient fatigués. Un léger retard, car Mathieu ne se rappelait pas qu'il devait nettoyer ses chaussures. En bout de ligne, ils les lui ont lavées gratuitement, sans amende. Sylvain fit un détour pour leur faire admirer la Sky Tower illuminée de nuit. À la maison, malgré la fatigue on papotta jusqu'à 4h.

Au matin (ou plutôt quelques heures plus tard), Sylvain amena ses parents à la boulangerie française. Jean-Marc devrait pouvoir tenir ainsi un jour ou deux...? On déjeuna en face de la présentation PowerPoint que Sylvain et moi avions préparée. Et oui, mieux vaut mieux établir certaines règles avant le grand départ ;-) Aujourd'hui, c'était la visite d'Auckland. On marcha donc beaucoup, surtout pour les tenir éveillés le plus longtemps possible. Ils ont eu la chance entre autre, de monter gratuitement tout en haut de la Sky Tower, car une dame qui passait par là nous à donné 2 tickets! On retourna à la maison en coup de vent pour attraper le pique-nique et éviter la sieste à tout prix! On alla sur une plage à Devonport. Disons que ce n'était pas la température paradisiaque espérée. On a mis toute les couches qu'on pouvait, et personne ne se baigna. 

Revenus à la maison, cette fois la sieste fut inévitable. Le réveil après 1h30 fut difficile. Sylvain remplit la van pour nous monter jusqu'au Mt Eden de nuit (un classique). Notre BBQ de départ fut donc assez tard (22h), pour notre pauvre coloc Matt. On termina par une petite game de fléchettes, où Jean-Marc nous fit découvrir une technique en angle assez spéciale... Malgré ce beau talent, ce fut l'équipe de Colette et Sylvain qui l'emporta sur Jean-Marc et Mathieu.

Ça y est, on est prêt pour la deuxième nuit de la famille Raynaud en NZ.

Ps.: Pour les curieux, non, il n'y a pas eu de pleurs lors des retrouvailles à l'aéroport :-P

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Un Noël au Mt Hikurangi

01 h 36 Chantal et Sylvain 3 Comments

MARDI, 24 décembre (Jour 264)
au JEUDI, 26 décembre (Jour 266)

Disons que comme temps des Fêtes, on aura vécu mieux! Déjà d'être loin de la famille et des amis est difficile, le fait qu'il n'y ait pas de neige en plus, nous met aucunement dans l'ambiance de Noël. Même en voulant fuir à 572 km de Auckland, on n'a pas tout résolu... ;-)

Le Mt Hikurangi est un lieu sacré pour les Maoris. Il est situé dans la région de Gisborne, et est le plus haut mont non volcanique de l'île du Nord. La montée jusqu'au refuge est assez facile, on y monte à travers champs de moutons et de vaches. Après 10 km (avec 1000 mètres de déniveler positif), on se retrouve au refuge où nous avions réservé pour la nuit. Il ne restait que 2,5 km (avec 400 mètres de déniveler positif), pour atteindre le sommet. Mais vue que ce dernier effort physique était nettement plus difficile, nous avons eu la flemme de repartir après notre sieste. Normal, disons que la longue route et notre dernière nuit à l'arrache dans la van, nous avait fatigué. Puisque tout le monde dit que c'est le levée du soleil qui est le plus spectaculaire, on a décidé de remettre notre ascension aux petites heures du matin.

La soirée dans la petite cabane aurait pu être sympa, si elle avait été mieux isolée. Plusieurs fenêtres laissaient passer l'air, on avait du mal à réchauffer la pièce. On s'est tout de même bien débrouillé pour se faire un petit feu, après avoir profité du coucher de soleil de là-haut. À minuit, on est réveillé par un gros BANG! Une fenêtre était carrément tombé car le vent soufflait trop fort... L'homme fait ce qu'il peut pour la réparer (en caleçon) avec un clou et une hache en guise de marteau. Une bûche en angle nous sert de finition. Super (ironie). Donc oui, le réveil à 3h30 du matin piquait. À peine les yeux ouverts, on entend une fine pluie sous un voile gris. Motivation : zéro. On entame tout de même notre ascension à la lampe frontale, en suivant les panneaux réfléchissants. Ouf, un dur matin pour nos pauvres jambes. On a pris 1h30 pour se rendre au sommet d'un versant, avec une vue nulle. Desfois on aimerait être moins aventuriers hein! C'est la descente qui fut la plus difficile (lire carrément dangereuse). Les derniers 400 mètres du sommet, sont dans un couloir de roches! On a perdu pieds souvent, et disons que les roches sont assez tranchantes merci. On a dû s'accrocher parfois a des herbes pour nous aider, et on a su reconnaître assez vite celles qui étaient piquantes! Ouch... (j'ai usé souvent de mes sacres québécois!)

Vous comprendrez que ce n'est pas notre plus beau souvenir ;-) Si au moins on avait pu admirer le fameux sunrise... Qui sait, les esprits nous ont peut être puni d'avoir apporter de l'alcool. Et oui, puisque c'est un lieu sacré, c'était interdit.

@Stef: Il n'y a aucunes photos de notre ascension et du sommet. Non seulement il pleuvait, mais on était plus préoccupé à ne pas tomber! Bref, il nous tarde de lire ton article sur ce mont un de ces jours...

Vers le retour on s'arrêta chez les parents à Matt, où nous étions invité pour un BBQ (ce qui est un classique pour un Noël de Kiwis). Ce fut un très bel après-midi, entouré de la famille à Matt et leurs amis. On a enfin goûté au fameux pavlova, un dessert type de la Nouvelle-Zélande.

Ça y est, on ira chercher nos colis demain soir à l'aéroport! ;-) Il nous tarde de débuter ce voyage avec eux...

On en profite pour vous souhaiter à tous, nos meilleurs vœux pour la nouvelle année 2014
SANTÉ, AMOUR et bien sur... VOYAGES!


Gros bisous à tous!

Chantal & Sylvain
XXXXX

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On vous présente votre autobus!

03 h 44 Chantal et Sylvain 0 Comments

DIMANCHE, 22 décembre (Jour 262)

Un petit message spécial pour Marine, Colette, Mathieu et Jean-Marc qui s'en viennent...

Voici la van qui est enfin prête à rouler avec vous! Sylvain a terminé le travail ce week-end. Au début de cet album, il y a les toutes premières photos de la van (ça vous donnera une idée de la progression).

Nous avions commencé par garder qu'une banquette à l'arrière, et remplacer le tapis par du vynil (lino). Sylvain a ensuite construit le lit en 2 parties (car à votre départ, nous allons nous débarrasser de la banquette arrière pour fixer notre lit). Comme vous pouvez le voir, il y a assez de place pour ranger vos valise au dessus du lit et sous les sièges. Les trucs à Sylvain et moi serons sous le lit.

Bref, on aura tous assez d'espace pour respirer (sauf peut-être la personne assise au centre, sur la banquette avant). Mais ne vous en faîtes pas, il y aura une rotation ;-)

Une fois arrivé à Auckland, on s'occupe de tout! Vous n'aurez qu'à vous laisser guider... :-)

Bon vol et au plaisir de vous voir!

Chantal & Sylvain

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Croisière à Auckland

01 h 24 Chantal et Sylvain 0 Comments

SAMEDI, 14 décembre (Jour 254) 

Une croisière à Auckland...

Le party de bureau à Sylvain était sur un bateau, pour une croisière de 3h incluant un repas. Non mais quelle bonne idée! On a bien profité de la vue, des gens et de la fin de soirée dans un bar quelconque en face du Viaduct Basin
On s'était mis sur notre 31, car il faut se le dire, ce n'est pas pour bientôt qu'on remettra nos beaux habits! 


Le décompte est commencé, le 29 décembre nous quittons officiellement Auckland pour débuter notre périple dans l'île du Sud. Ce long voyage commencera avec la famille Raynaud, qui viendra nous visiter pour plus ou moins 17 jours en NZ. Attachez votre tuque avec d'la broche... car l'horaire sera très serré! On leur en fera voir de toutes les couleurs. C'est pas pour se vanter mais (...) ils n'auront jamais eu mieux comme voyage organisé! ;-)

Soyez patient chers lecteurs, car en aussi bonne compagnie... vous comprendrez que nos articles seront mis en ligne avec un peu (beaucoup) 
de décalage. Sans compter qu'à la suite de leur départ, nous aurons moins accès à internet, puisque nous serons devenu ''backpackers'' (sans pied à terre, ni internet illimité).

Il y a de cela 254 jours, nous attendions ce jour J avec impatience... une entière liberté, que de l'aventure au jour le jour. Ce week-end, ce sera notre dernière chance de préparer la van à son meilleur.

Gros bisous à tous!

Chantal & Sylvain

PS.: Bienvenue au petit Enzo, et félicitation aux heureux parents!


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Samoa, une île "far far away"...

16 h 59 Chantal et Sylvain 0 Comments


JEUDI, 5 décembre (Jour 245) 

au MERCREDI, 11 décembre (Jour 251)

J
eudi 9h30 pm
On atterrit à Samoa. On pouvait sentir dès l'embarcation, que nous allions vers une île isolée. Une foule de Samoans rapportait de gros cartons... donc le line-up à l'embarcation de Auckland fut lent. On était presque les seuls "blancs", une drôle d'impression d'être soudainement une "minorité visible". Des gens nous demande d'où on vient... qu'est-ce qu'on vient faire... et un père de famille insiste pour me donner son collier de bonbons. Dès la sortie de l'avion, on a eu notre première bouffée de chaleur (le même feeling pour le québécois qui arrive à Cuba). On se fait spotter assez vite par les taxi drivers, un jeune nous conduit jusqu'à notre hôtel, situé à 15 minutes pour 30 talas. Il est tard et tout est fermé, on se prend donc 2 bières au lobby... tant pis, on mangera demain. Content d'être dans notre petite maisonnette au Airport Lodge à Lalovi, on fait tourner le ventilo au-dessus du lit.


Vendredi 6h30 am

On frappe à la porte. Notre petit déjeuner était prêt. Anyway, le chant du coq nous avait réveillé bien avant... Nous étions les seuls à manger sur leur terrasse à cette heure. Faut dire qu'on ne voulait pas manquer le ferry de 8h00 vers Savai'i. Le même chauffeur de taxi vient nous reprendre à l'hôtel, disons qu'il s'était habilement proposé la veille. Rendu au ferry, on voit des travailleurs (on suppose) qui débarquent de Savai'i avec toute sorte de matériels à vendre (on suppose encore). Nous sommes très très peu de touristes lors de l'embarcation. Après 1h15 de ferry, on est arrivé. Cette fois, on évite les taxis et les bus, on marche! On se dirige vers une compagnie de location de voiture, qui s’annonçait à 50 talas par jour (Salelologa). Finalement, on aura payé notre voiture 140 talas par jour! Le supposément "deal", ne se faisait plus (ouais ouais...). Bon cette fois on roule, enfin un peu d'air... Quasi tout le monde nous sourit, les enfants nous font des tatas. On ne peut pas vraiment se perdre sur cette île, il y a une seule route qui fait le tour. La limite de vitesse est en moyenne 50 km/h, et on comprend assez vite les raisons; l'état des routes, beaucoup de gens marchent et il n'y a pas souvent de trottoir, des chiens errants partout, des traversent de cochons et de poules, sans oublier les nombreux enfants! On s'est donné 3 jours pour faire la boucle à Savai'i, ensuite on retournera à Upolu pour terminer notre semaine de découverte. Notre première activité, fut de s'arrêter marcher sur la Saleaula Lava Fields. C'est là que le Mt Matavanu a fait des ravages entre 1905-1911, ce volcan toujours actif, a détruit sur 40 miles carré tout ce qui se trouvait sur son passage. Dans certaines régions, la profondeur de la coulée de lave était de 400 pieds. De village en village, on voit une foule de petites cabanes qui vendent des trucs... c'est en fait leur "magasin général". Je vous avertit, il ne faut pas avoir de grosses attentes. On est juste heureux à un moment donné de trouver des pommes dans un frigo, s'acheter une bonne bouteille d'eau fraîche et trouver des petits pains qui ont du goût. La vie semble relativement pauvre à Savai'i. Un Beach Fales à Manase, pourquoi pas. En gros on paye 70 talas par personne, pour dormir dans une cabane sur pilotis au bord de l'eau. Le repas du soir et le petit déjeuner sont inclus (faut savoir que le concept de "Beach Fales" est très répandu et accessible à Samoa). La baignade nous fait du bien, normal, à 30 degrés ce n'est pas du luxe... On y a fait du snorkeling, il y a une foule de coraux et de petits poissons colorés; c'est tout simplement magnifique! Le seul hic de l'endroit, des coqs se pavanaient dans la cours commune des Beach Fales, donc facile à imaginer que leurs cris étaient assez désagréable au petites heures du matin (encore). Décidément, on va devoir se familiariser vite au rythme Samoan! ;-) Sachez, qu'on fut leur seul client.




Samedi

On poursuit notre route en s'arrêtant aux points d'intérêts sur le guide du Jasons. Seul guide touristique trouvé d'ailleurs, sur cette île du Pacifique. Nous l'avions préalablement commandé via internet gratuitement. Au moins, on avait une carte! Seule carte existante à ce jour, car les gens sur l'île n'ont rien d'autre à vous donner. C'est assez rustique ici... La plupart des maisons n'ont pas de murs (donc on voit tout), et plusieurs n'ont pas l'électricité. On a vu quelques télévisions, mais c'est très rare. Ils ont quasi tous des jardins, coqs, poules, cochons et parfois un cheval dans leur cours. Il y a aussi beaucoup d'églises, toutes différentes à leur façon. Pour notre deuxième nuit, on décide d'aller jusqu'à Falealupo, où le sunset serait le plus beau du monde (apparemment). On s'arrête donc au Beach Fale de ce village, la grille est ouverte mais aucune maison de paille n'a de lit ni de rideau... le tout semble dé-ser-tique. On a tellement chaud qu'on va au minimum se tremper les pieds dans l'eau et soudainement quelqu'un arrive. La petite famille de propriétaires vit de l'autre côté de la rue en fait (contrairement au premier Beach Fale où la famille vivait à l'intérieur de la zone de locations). Un homme est donc revenu avec deux matelas et draps propre sur le dos et nous a monté notre maison sur la plage en moins de 10 minutes! Vous avez compris que nous étions (encore une fois) leur seuls clients. On savait que nous étions dans la saison des pluies, donc la saison morte... mais tout de même! On est loin de se plaindre, car pas mécontent du tout d'avoir cette plage à nous. On y refait du snorkeling, cette fois les coraux sont encore plus beaux! Pour une fois nous sommes loin des coqs! Seule une famille de cochons vient marcher parfois sur notre plage. On profite du superbe coucher de soleil (évidemment), et on s'endort au bruit des vagues.




Dimanche matin

Des cloches sonnent... Elles annoncent que la messe débute bientôt. Le dimanche à Samoa c'est sacré! On voit des gens défiler dans la rue avec leurs vêtements blancs immaculés, ils marchent vers leur église. Rare sont ceux qui travaillent le dimanche, et ils n'ont pas le droit de vendre de l'alcool ce jour-là! La seule exception est dans un resort. On a donc respecté cette journée sacrée en faisant abstinence d'alcool. Ce fut un peu plus difficile d'accepter le fait que quelques activités soient fermées (ex.: Pulemelei Ancient Mount & Afu Aau Waterfall). On ne pouvait malheureusement pas les reporter à lundi, car il nous restait l'île de Upolu à visiter. Nous sommes donc resté plus longtemps que prévu, à visiter Alofaaga Blowholes et marcher sur la coastal track. Un blowhole est en fait une faille dans les rochers par où s'engouffre l'eau de mer et provoque d'immenses geysers. Très impressionnant de voir et d'entendre le bruit de ces jets d'eau qui peuvent atteindre 30 mètres de hauteur! Ensuite on a suivi la coastal track, en espérant trouver l'ancien village de Fagaloa pour se baigner dans sa waterfall. Malheureusement, sans guide ce fut peine perdue et on rebroussa chemin. Contrairement à la NZ, les tracks sont inexistante on dirait... c'est carrément la brousse! On a tout de même bien profité des piscines naturelles sur les falaises de la coastal track (plus que bienvenue avec cette chaleur). En fin de journée on se book un vrai hôtel; au Lusia's Lagoon Chalets. C'est intime, il y a une belle vue et on y mange bien. Sylvain regretta son Beach Fale avec sa vue directe sur l'océan Pacifique, mais moi j'étais bien heureuse du confort de cette chambre!


Lundi

Avant de prendre le ferry on va faire un tour au marché. Il y avait des bananes géantes, de la nourriture pour les locaux et des accessoires pour les touristes. Je me suis acheté un lava-lava que tout le monde porte ici, incluant les hommes. Un bout de tissu très agréable à porter sous cette chaleur et humidité. Sur le ferry de 10h, on fait la sieste comme tout le monde. On décide de prendre le bus jusqu'à l'aéroport (1 tala par personne), car c'était une expérience à vivre... En gros un bus ici, c'est un vieux tas de ferraille coloré qui roule - on ne sait pas trop par quel miracle! Dans notre brochure (Jasons) on disait trouver notre compagnie de location de voiture à l'aéroport, mais on avait tort. Les compagnies de location se synchronisent avec l'arrivée des vols aériens, et non du ferry bien sur (on avait pris une chance). On est donc pris là, avec nos sacs et notre téléphone néo-zolandais qui ne fonctionne pas en Samoa (probablement car nous payons toujours à la carte, sans forfait). Heureusement, un Samoan nous laisse appeler avec son portable. La compagnie peut être ici dans 1h, mais les frais semblent plus élevé que lorsque j'avais appelé pour connaître leur tarif via la NZ. J'hésite, et je raccroche. Après une discussion avec l'homme (...) on décide de changer nos plans à la dernière-minute. Pourquoi ne pas louer la voiture que 2 jours au lieu de 3, et commencer par visiter la ville de Apia. Après tout, le bus est cheap et une ville ça se marche bien quoi. On économisera 1 journée de location. Finalement on finira pas prendre un taxi à 50 talas pour faire 45 minutes de route de l'aéroport jusqu'à Apia. La route nous semble longue, mais on a le temps d'observer la différence entre les deux îles. Les maisons sont un peu plus "solides", et il y a nettement plus de gens et d'édifices sur l'île de Upolu. On se fait déposer près de la Marine Reserve, où l'on se prend un hôtel près de la compagnie de location de voiture pour le lendemain. On débute par du snorkeling à Palolo Deep Marine Reserve où on loue le kit complet! Avec des palmes on peut avancer plus aisément. Ce fut notre plus belle expérience de snorkeling à Samoa! On retourne à notre hôtel heureux, et on se prépare pour notre sortie en ville. Il y a autant de chiens errants à Upolu qu'à Savai'i, ils font pitié à voir... si maigres et ils ont si chaud. Dans le guide ils mentionnent aux touristes de ne pas s'en approcher car ils peuvent être agressif. Ce jour-là, on a vue 4 chiens se battre en pleine rue pour défendre leur territoire (le territoire en question était un bout d'ombre sous un camion). La partie comique, fut lorsqu'on s'arrêta à l'office de tourisme pour se faire recommander un bon restaurant, car on voulait manger "local". Les trois femmes se sont toutes regardé ne sachant pas quoi nous suggérer. Apparemment, on ne mange pas Samoan dans la capitale de Apia! (????). On trouva au restaurant Sails sur la pointe de Mulinu'u avec vue sur l'océan, où un gentil serveur était content de parler à des étrangers. Au loin, je voyais un homme qui essayait de noyer son vieux frigidaire dans l'océan... J'ai voulu faire semblant de prendre une photo de Sylvain pour cadrer la scène derrière lui, mais notre serveur (trop gentil) s'est empressé de nous prendre en photo. C'est pour vous dire qu'à Samoa, ils n'ont pas la même préoccupation sur la pollution. On voit souvent des déchets sur le bord de la route, dans la forêt et près des cours d'eau. Vraiment dommage. Sur le chemin du retour, on s'arrête pour prendre en photo des pêcheurs avec leurs filets.


Mardi

On loue notre bolide à Funway Rentals. En parlant de bolide, sur les deux îles on a eu l'impression d'avoir des voitures en fin de vie. Celle à Savai'i, avait le bomper attaché avec un bout de t-shirt. Et celle à Upolu, faisait un bruit bizarre dans les courbes et la porte arrière ne barrait pas! Je vous épargne d'autres détails nébuleux... On pense qu'il est préférable de réserver d'avance sa location de voiture à Samoa (car les prix sont plus élevés une fois sur place), et il faut définitivement faire une inspection minutieuse avant de quitter le parking. On a roulé jusqu'au Fish Market, car nous étions curieux de voir les poissons frais qu'ils y vendaient. Désolé Jean-Marc, mais on était un peu gêné de prendre les poissons en photo vue la tête des vendeurs insistant (mais tu peux regarder cette vidéo). Il y avait de gros poissons de toutes les couleurs, dont la plupart que je n'avais jamais vu de ma vie! On quitte Apia pour faire notre première activité tout près; Papaseea Sliding Rocks! Malheureusement, il avait tombé une pluie torrentielle durant la nuit donc il était interdit de s'y baigner à cause du niveau de l'eau. On a pris des photos, mais sachez que l'eau est beaucoup plus claire normalement. Le concept est de glisser sur les rochers pour faire une chute de 5 mètres dans la "piscine". En passant, on pense que les Samoans sont très pudique car les femmes se baignent généralement habillées, et on a vue des hommes garder leur t-shirt. Sur la pancarte de Papaseea Sliding Rocks, ils mentionnent qu'il y a une partie de la chute réservée aux hommes et une autre aux femmes. On ne saura jamais si les gardiennes du site nous auraient laissé se baigner ensemble Sylvain et moi. On a poursuivit notre route et fait un arrêt pour admirer un waterfall, en chemin vers le fameux To Sua Ocean Trench. C'est un endroit naturel de baignade idyllique. Les photos parlent d'elles-mêmes. C'est LE cliché qui est souvent mise de l'avant lors des publicités touristiques pour Samoa. Notre dernier hôtel fut agréable, ça faisait bizarre de côtoyer des touristes cette fois. J'ai vraiment aimé notre "moderne" beach fale avec balcon, au Litiasini Beach Resort. Dans les guides, ils décrivent cette plage comme étant la plus belle de Samoa. Cependant, le tsunami de 2009 a touché cette partie de l'île et ses coraux sont complètement détruits. On fit la rencontre d'un jeune couple néo-zolandais en lune de miel, Sarah & Anthony, avec qui on passera une partie de notre journée le lendemain.


Mercredi

Ça y est... notre dernière journée à Samoa. On profite le plus longtemps possible de notre chambre et de la plage. Un dernier tour de char en solo, avant d'aller chercher Sarah & Anthony à To Sua Ocean Trench (notre activité de la veille). N'ayant pas de voiture, nous leur avions proposé d'aller les chercher puisqu'on avait le même vol en soirée vers Auckland. On s'arrêta au Sopoaga Falls, où en plus d'admirer la chute d'eau, on a marché dans leur magnifique jardin. Nous avons pris des photos d'ananas et de plantes que nous avons découvertes et parfois goûté durant notre séjour à Samoa. Ce fut notre seule journée pluvieuse, car en général ça tombait surtout pendant le nuit. Nous avons donc été chanceux côté température. Notre dernière activité, fut à Pilua Cave Pools, où une foule de jeunes s'y baignaient. Il y avait un filet de volley-ball juste à côté, et nous avons joué une game avec les jeunes (dans la boue). Ils sont ma foi tous très bon au volley. On a profité de l'eau fraîche, nagé dans la cave, on y a même sauté de haut! Bref, beaucoup de plaisir. Retour à Apia, dans un restaurant italien pour terminer l'expérience et hop, on roule déjà en direction vers l'aéroport. C'est en soirée, quand il fait moins chaud, que tout le monde se donne rendez-vous dehors sur les nombreux terrains de volley-ball et de rugby. Certains prennent même le temps de se retourner pour nous saluer une dernière fois. Voilà, c'est bel et bien terminé... un 4h de vol pour retourner à Auckland.


Ce qui nous a le plus marqué à Samoa :

- le snorkeling, les coraux, leurs poissons colorés
- leurs maisons sans murs, leur façon de vivre
- les gens qui nous saluent tout le temps
- voir des gens marcher dans la forêt ou dans la rue avec des machettes!
  (ça fait presque peur la première fois, mais on comprend vite que c'est leur outil de travail
  pour couper et ramasser feuilles et fruits)

- remarquer que les gens portent tous les jeunes enfants à bout de bras
  (et non, ils n'ont pas de poussette eux!)

- parfois il y a des tombes en face de leurs maisons (weird hein)
- les gens hyper propre et bien habillé le dimanche
- des filets de volley-ball un peu partout
- des terrains de rugby, où les poteaux sont parfois fait de simples bout de bois
- les gens qui vendent leurs fruits en face de leur maison (coconuts, ananas, papayes, bananes etc),
  sans oublier les petits stand de BBQ à 6 talas

- leur drôle de "dépanneurs"
- on a vu plus d'une fois, une femme portant ce traditionnel tatouage Samoa, le "Malu"

Ce que nous avons appris à propos de Samoa :

- Samoa Air, a une grille tarifaire en fonction du poids du passager. En plus, elle a nouvellement mis en place un format de siège "XL"
- L'agriculture emploie les deux tiers de la population active, et fournit 90% de l'exportation avec la crème de noix de coco, l'huile de noix de coco, le noni et le coprah
- Plus de 80% des terres sont détenus en propriété privée par des locaux
- Dans la culture Samoan, il est courant que les enfants donnent en majorité leur paye à leur parent. Souvent, même si certains vont travailler à l'étranger, il peuvent rester sous le seuil de la pauvreté pour expédier le plus de sous possible à leur famille à Samoa



Désolé pour ce long récit. En espérant vous avoir fait assez rêver, pour vous donner le goût d'aller visiter un jour les îles de SAMOA!


Chantal & Sylvain
XX





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Tongariro Crossing

04 h 39 Chantal et Sylvain 0 Comments

SAMEDI, 30 novembre (Jour 240) 
et DIMANCHE, 1er décembre (Jour 241)

À la conquête du Tongariro!

Vous vous rappelez de notre premier essai à Tongariro cet hiver? Nous étions avec Romain et Éva, et avons rebroussé chemin après seulement 1h30 de marche... Et bien cette fois ; mission accomplie! Nous avons vue de près les fameux lacs émeraudes du Tongariro.

Crédit photo : 
Stef Cotteret

Après avoir suivi le forecast toute la semaine avec Stef, nous avions espoir que le dimanche serait une bonne journée pour faire le célèbre Tongariro Alpine Crossing. Stef était en charge du chili pour le camping du samedi soir, et nous, nous étions responsable du lunch pour la montagne dimanche. Sylvain et moi sommes allés faire les courses samedi matin à la Maison Vauron. Une autre bonne adresse pour un français à Auckland, vous pouvez y acheter baguettes, charcuteries et fromages... De plus, Sylvain a exploré leur cave à vin pour choisir un vin de sa région (aucune surprise ici), plus précisément un Fitou . On en profite pour déjeuner sur place, pas déçu du tout.

Stef est passée nous prendre à 13h, de là débutait nos 4h de route. Et oui, une deuxième sortie avec Stef ; on ne change pas une formule gagnante. À l'arrivée au campsite, il faisait trop nuageux pour apercevoir la montagne (pourtant si près). On monte notre tente avant la noirceur, et on se réfugie sous le shelter avec les autres voyageurs. Tout le monde cuisine et discute. On y fait de belles rencontres, dont un couple de Bretons qui visitent la NZ en vélo pour 5 mois! Malgré le fait qu'ils soient tous très sympa, on ne partagera pas notre vin, mais seulement notre boîte de biscuits au chocolat (fallait bien continuer de travailler notre karma). Il aura plu et fait gris quasi toute la journée, nous gardons espoir (ainsi que tous les autres voyageurs) que le lendemain soit meilleur.

Stef vient nous réveiller 1h plus tôt que le programme, pour nous dire qu'avec ce ciel on ferait mieux de partir au plus vite! Anyway, même si on ne dormait pas... est-ce qu'on avait vraiment le choix?! ;-) Petit-déjeuner express au gruau, on remballe et c'est parti mon kiki! On donne un lift au couple de Bretons, jusqu'au parking du Tongariro. Ils préféraient laisser leurs vélos au campsite, et faire du pouce (à la fin du Tongariro Crossing) pour revenir chercher leurs matériels. Dans notre cas, nous avions opté pour revenir sur nos pas à mi-parcours, l'objectif étant de voir les lacs et ne pas devoir payer le bus pour nous rapporter à notre parking de départ. De plus, on était libre de notre horaire et cadence.

Petite parenthèse à propos de la température...

Avant de partir Sylvain m'avait dit de bien m'habiller (car j'aime pas avoir froid). Faut dire aussi que j'avais encore l'image de Tongariro en hiver dans ma tête... Alors avec ces éléments ; ben je m'habille comme en hiver tsé! Au début, ils se moquaient tous de la Canadienne (...) mais après, j'étais en bout de ligne la mieux habillé de tous les randonneurs (et je me crois!). Olala... ce qu'on a pu voir des gens qui en ont bavé. Des autobus chargés de touristes, dont certaines filles en sortaient avec un short si court... comme si elles allaient à la plage! Je peux vous dire que parfois (souvent) on les voyait courir. C'est vrai que Tongariro c'est tout un contraste de température. Un peu déstabilisant quand on pense que le week-end d'avant nous étions sur la plage à plus de 25 degrés, alors que là, la température était sous zéro! Et je ne vous parle pas du facteur vent, qui parfois me donnait du mal à mettre un pied devant l'autre! C'est entre autre pour cette raison, que si un jour vous pensez faire le Tongariro, et bien regardez surtout le forecast! Si j'ai mangé mon sandwich avec mes gants de ski là-haut... vous pouvez donc mieux vous imaginer le malheur de ces pauvres filles en short maintenant? ;-)

Le bilan ; il faisait entre zéro et -5 degrés dimanche, avec des vents de 70 km/h. Ce que nous ne savions pas encore, est que le lendemain (lundi), on aurait eu des températures entre 2 et 10 degrés, et des vents de 20 km/h. Comme quoi, faut choisir sa journée hein?

Initialement, Sylvain et Stef avaient comme objectif de faire la montée du Mt Ngauruhoe en plus. En gros c'est une dure montée de 2h, pour un 30 minutes de descente (ça vous donne une petite idée?). Seulement une fois sur place, Stef s'inquiétait de la force des vents... Elle réussit à convaincre l'homme de se rendre aux lacs dans un premier temps, et faire cette montée sur le chemin du retour. Ainsi, on se donne une chance que le vent tombe un peu... Même si on remarque certains intrépides s'y précipiter, on suit les conseils de la pro. On ne regrettera pas, en plus le ciel avait la bonté de se dégager toujours au bon moment. Stef a prise de superbes photos. On a même croisé les intrépides en question plus tard, en route vers le sommet de Tongariro... Ils nous ont avoué ne jamais avoir atteint le sommet du Ngauruhoe. Ils ont abadonné après 1h d'ascension, car ils avaient trop froid, et que le vent était trop puissant (pourtant ils étaient bien équipé).

Bref, nous avons vécu une belle expérience et n'avons aucun regret. Nous avions une bonne fatigue sur le chemin du retour (normal quoi), mais aussi les yeux et le nez rouge d'avoir eu ce vent tout au long de la journée. Croyez-le ou non, une fois la zone du Tongariro passée, arrivée dans la vallée on avait assez chaud pour se taper une glace!
Ah oui, j'avais oublié de vous dire notre petit malheur de ce voyage... Nous avons réalisé (au parking du Tongariro) que nous n'avions pas notre caméra! Au début on a cru l'avoir oublié à la maison, mais non. Un vrai mystère... portée disparue! Je n'ai donc aucunes photos de ce week-end. Une chance que nous étions avec Stef. Toutes les photos de cet album, sont donc la propriété de Stef Cotteret. Nous devons donc maintenant courir l'achat d'une nouvelle caméra. Le point positif, est que nos backup étaient fait. Ça aide de tenir ce blogue à jour, car les photos sont régulièrement copiées sur notre laptop. Mais bon... on se serait tout de même passé de cet anicroche. En même temps (je touche du bois), nous nous en sortons tout de même bien après plus de 8 mois de voyages non? Envoyez-nous des ondes positives au cas...

Voilà, vous aurez des nouvelles de nous après les îles Samoa!



On en profite pour souhaiter un bon accouchement à Jocelyne et Christophe... On a hâte de voir la tête de leur fils Enzo! On pense fort à vous les amis...



Gros bisous à tous! :-)


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