Notre arrivée à Kathmandu

03 h 09 Chantal et Sylvain 0 Comments

DIMANCHE, 23 février (Jour 325) au
LUNDI, 24 février (Jour 326)

Arrivée à Kathmandu

À la sortie de l'aéroport de Kathmandu, une personne devait venir nous prendre, nous cherchions donc nos noms sur une pancarte... mais rien. Au dépourvut et assaillit par des chauffeurs de taxi, nous avions que des billets US pour téléphoner à notre contact, seulement tout est en roupie maintenant! Bref, un échec total et on tournait en rond. Je suis allé parler à des touristes français, en me disant qu'ils allaient peut-être au même hôtel que nous? Et non, eux ils n'avaient rien booké. On se dit qu'on partagera au minimum la course en taxi. Le problème, est que nous ne connaissions pas le nom de notre hôtel! Nous avions booké avec la compagnie Terres du Népal, le package que nous avions payé incluait ; tous nos déplacements, nos hôtels, un guide et nos repas durant notre trek. Finalement, un chauffeur de taxi vient vers nous en nous proposant d'utiliser son cellulaire. On appelle donc Laurent de Terres du Népal, qui s'excuse car il croyait qu'on arrivait le lendemain. Il nous remboursera notre taxi, et on a enfin le nom de notre hôtel (Kathmandu Garden House). Le couple franco-italien (Nicolas et Bianca) embarque donc avec nous. On traverse la ville pour se rendre dans le quartier de Thamel, là où se retrouvent tous les touristes. On remercie notre chauffeur de taxi qui s'en va, mais le maître d'hôtel nous dit qu'ils sont complet!? Pas de panique, nous ne sommes pas au bon hôtel! Nous étions un peu découragé, mais le maître d'hôtel nous offre gentiment le thé et fait des appels pour nous... Finalement, deux jeunes viendront nous chercher. Notre hôtel s’avérera beaucoup moins luxueux que le Ambassador Garden Home, mais on s'y fera. (Notez que le papier de toilette dans ce pays, est un luxe que vous ne retrouverez pas partout).



Visite de Kathmandu

On est réveillé par de la musique forte venant de l'extérieur. En regardant mon laptop qui indique 9am, je suis contente de notre nuit de sommeil, mais Sylvain m'annonce qu'il est en réalité que 6am à Kathmandu ce matin ;-) On peut dire que ce sont des lève-tôt! Laurent venait nous rencontrer à 9h30, pour nous présenter notre guide et régler les derniers détails. Il nous apprend en même temps de ne pas être surpris si il y a des coupures d'électricité dans le pays, car toute l'électricité est fournit par des barrages hydro-électriques et puisque nous sommes dans la saison sèche, le niveau des rivières est bas... Ce qui va s'empirer jusqu'à la saison des pluies (en juin), dire que ça peut aller jusqu'à 16 hres de coupures.

Aujourd'hui on visite Kathmandu. Je ne croyais pas qu'on pouvait faire pire que Bangkok en terme de sécurité routière, mais j'avais tord apparemment. Dans ces rues en terre si étroites, il y a des motos, des pousses-pousses et des piétons. Tout le monde essaye de faire son chemin comme il peut à travers le bruit incessant des klaxons... Il n'y a aucunes règles. Bref, c'est le bordel! ;-) Notre stratégie était de ne pas marcher trop vite (accident garantie), et ne pas marcher trop lentement (question que les véhicules aient le temps d'anticiper). Kathmandu est moins sale que Bangkok, mais avec tout de même un gros problème de salubrité. En plus, les rues sont en terres, donc la plupart des gens portent un masque tellement c'est poussiéreux. On voit même des marchands rincer leurs légumes fréquemment pour que ceux-ci soient plus visibles. En soirée, on verra des gens carrément faire brûler leurs déchets dans la rue, devant leur commerce et maison.

C'est vraiment une expérience en soi de marcher dans cette ville, tout est si différent. Les femmes sont couvertes de plusieurs vêtements colorés, c'est le paradis de la contre-façon, de la viande fraîchement découpée est vendue en plein soleil, on entend des gens qui crachent constamment (le cracha est aussi populaire ici qu'à Bangkok d'ailleurs), et il suffit que vous vous arrêtez 10 secondes sur un coin de rue pour qu'on vous propose quelque chose (pousse-pousse? drogue? faire réparer votre chaussure? de l'argent?). Nos yeux et nos sens furent en alerte toute la journée. Ayant notre trek dans la mire, Sylvain s'acheta un pantalon de rando Arcteryx à 2400 roupies (24$).

On retrouva Nicolas et Bianca au lobby, et partions tous ensemble à la recherche d'un restaurant local pour souper. Quelle expérience! Une entrée discrète, aucun menu, aucune tête de touriste à l'intérieur, que des gens un peu surpris de nous voir arriver. Déjà, pour se rendre à la petite table de libre au fond du restaurant, Sylvain a dû garder la tête penchée tout le long... Très drôle. C'est Nicolas qui alla commander, le chef lui montra tout ce qui cuisait sur sa plaque en métal, et on prit un peu de tout. On ne savait pas dutout ce qu'on mangeait, sauf un truc à la fin, qui s’avéra être de la cervelle... On a également essayé différentes bières "tablette". (En bon québécois, une bière "tablette" veut dire une bière chaude / à température pièce. Si je poursuis votre éducation, un québécois devrait plutôt vous proposer "une p'tite frètte?", ce qui veut dire une bière fraîche). On mange pour pas chers au Népal, pour vous donner une idée, ce soir là on paya au total 18$ (bouffe et alcool pour 4 personnes). Seul l'alcool est plus dispendieux, une bière de 650 ml est entre 250 et 350 roupie. Dans un restaurant abordable, un bon plat vous coûte entre 300 et 600 roupie (1$ = 100 roupie).

Demain, on va débuter notre trek vers le Mardi Himal.

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