Tongariro Crossing

04 h 39 Chantal et Sylvain 0 Comments

SAMEDI, 30 novembre (Jour 240) 
et DIMANCHE, 1er décembre (Jour 241)

À la conquête du Tongariro!

Vous vous rappelez de notre premier essai à Tongariro cet hiver? Nous étions avec Romain et Éva, et avons rebroussé chemin après seulement 1h30 de marche... Et bien cette fois ; mission accomplie! Nous avons vue de près les fameux lacs émeraudes du Tongariro.

Crédit photo : 
Stef Cotteret

Après avoir suivi le forecast toute la semaine avec Stef, nous avions espoir que le dimanche serait une bonne journée pour faire le célèbre Tongariro Alpine Crossing. Stef était en charge du chili pour le camping du samedi soir, et nous, nous étions responsable du lunch pour la montagne dimanche. Sylvain et moi sommes allés faire les courses samedi matin à la Maison Vauron. Une autre bonne adresse pour un français à Auckland, vous pouvez y acheter baguettes, charcuteries et fromages... De plus, Sylvain a exploré leur cave à vin pour choisir un vin de sa région (aucune surprise ici), plus précisément un Fitou . On en profite pour déjeuner sur place, pas déçu du tout.

Stef est passée nous prendre à 13h, de là débutait nos 4h de route. Et oui, une deuxième sortie avec Stef ; on ne change pas une formule gagnante. À l'arrivée au campsite, il faisait trop nuageux pour apercevoir la montagne (pourtant si près). On monte notre tente avant la noirceur, et on se réfugie sous le shelter avec les autres voyageurs. Tout le monde cuisine et discute. On y fait de belles rencontres, dont un couple de Bretons qui visitent la NZ en vélo pour 5 mois! Malgré le fait qu'ils soient tous très sympa, on ne partagera pas notre vin, mais seulement notre boîte de biscuits au chocolat (fallait bien continuer de travailler notre karma). Il aura plu et fait gris quasi toute la journée, nous gardons espoir (ainsi que tous les autres voyageurs) que le lendemain soit meilleur.

Stef vient nous réveiller 1h plus tôt que le programme, pour nous dire qu'avec ce ciel on ferait mieux de partir au plus vite! Anyway, même si on ne dormait pas... est-ce qu'on avait vraiment le choix?! ;-) Petit-déjeuner express au gruau, on remballe et c'est parti mon kiki! On donne un lift au couple de Bretons, jusqu'au parking du Tongariro. Ils préféraient laisser leurs vélos au campsite, et faire du pouce (à la fin du Tongariro Crossing) pour revenir chercher leurs matériels. Dans notre cas, nous avions opté pour revenir sur nos pas à mi-parcours, l'objectif étant de voir les lacs et ne pas devoir payer le bus pour nous rapporter à notre parking de départ. De plus, on était libre de notre horaire et cadence.

Petite parenthèse à propos de la température...

Avant de partir Sylvain m'avait dit de bien m'habiller (car j'aime pas avoir froid). Faut dire aussi que j'avais encore l'image de Tongariro en hiver dans ma tête... Alors avec ces éléments ; ben je m'habille comme en hiver tsé! Au début, ils se moquaient tous de la Canadienne (...) mais après, j'étais en bout de ligne la mieux habillé de tous les randonneurs (et je me crois!). Olala... ce qu'on a pu voir des gens qui en ont bavé. Des autobus chargés de touristes, dont certaines filles en sortaient avec un short si court... comme si elles allaient à la plage! Je peux vous dire que parfois (souvent) on les voyait courir. C'est vrai que Tongariro c'est tout un contraste de température. Un peu déstabilisant quand on pense que le week-end d'avant nous étions sur la plage à plus de 25 degrés, alors que là, la température était sous zéro! Et je ne vous parle pas du facteur vent, qui parfois me donnait du mal à mettre un pied devant l'autre! C'est entre autre pour cette raison, que si un jour vous pensez faire le Tongariro, et bien regardez surtout le forecast! Si j'ai mangé mon sandwich avec mes gants de ski là-haut... vous pouvez donc mieux vous imaginer le malheur de ces pauvres filles en short maintenant? ;-)

Le bilan ; il faisait entre zéro et -5 degrés dimanche, avec des vents de 70 km/h. Ce que nous ne savions pas encore, est que le lendemain (lundi), on aurait eu des températures entre 2 et 10 degrés, et des vents de 20 km/h. Comme quoi, faut choisir sa journée hein?

Initialement, Sylvain et Stef avaient comme objectif de faire la montée du Mt Ngauruhoe en plus. En gros c'est une dure montée de 2h, pour un 30 minutes de descente (ça vous donne une petite idée?). Seulement une fois sur place, Stef s'inquiétait de la force des vents... Elle réussit à convaincre l'homme de se rendre aux lacs dans un premier temps, et faire cette montée sur le chemin du retour. Ainsi, on se donne une chance que le vent tombe un peu... Même si on remarque certains intrépides s'y précipiter, on suit les conseils de la pro. On ne regrettera pas, en plus le ciel avait la bonté de se dégager toujours au bon moment. Stef a prise de superbes photos. On a même croisé les intrépides en question plus tard, en route vers le sommet de Tongariro... Ils nous ont avoué ne jamais avoir atteint le sommet du Ngauruhoe. Ils ont abadonné après 1h d'ascension, car ils avaient trop froid, et que le vent était trop puissant (pourtant ils étaient bien équipé).

Bref, nous avons vécu une belle expérience et n'avons aucun regret. Nous avions une bonne fatigue sur le chemin du retour (normal quoi), mais aussi les yeux et le nez rouge d'avoir eu ce vent tout au long de la journée. Croyez-le ou non, une fois la zone du Tongariro passée, arrivée dans la vallée on avait assez chaud pour se taper une glace!
Ah oui, j'avais oublié de vous dire notre petit malheur de ce voyage... Nous avons réalisé (au parking du Tongariro) que nous n'avions pas notre caméra! Au début on a cru l'avoir oublié à la maison, mais non. Un vrai mystère... portée disparue! Je n'ai donc aucunes photos de ce week-end. Une chance que nous étions avec Stef. Toutes les photos de cet album, sont donc la propriété de Stef Cotteret. Nous devons donc maintenant courir l'achat d'une nouvelle caméra. Le point positif, est que nos backup étaient fait. Ça aide de tenir ce blogue à jour, car les photos sont régulièrement copiées sur notre laptop. Mais bon... on se serait tout de même passé de cet anicroche. En même temps (je touche du bois), nous nous en sortons tout de même bien après plus de 8 mois de voyages non? Envoyez-nous des ondes positives au cas...

Voilà, vous aurez des nouvelles de nous après les îles Samoa!



On en profite pour souhaiter un bon accouchement à Jocelyne et Christophe... On a hâte de voir la tête de leur fils Enzo! On pense fort à vous les amis...



Gros bisous à tous! :-)


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